Certain(e)s Auterivain(e)s nous ont fait part de leur surprise, de leur incompréhension et même d’un malaise après avoir lu (en page 15 de l’Auterivain) l’article contre la radicalisation et l’enrôlement djihadiste, notamment à propos de soi-disant « signalements ayant attiré la vigilance des élus d’Auterive ».
La démarche lancée par le gouvernement, relayée par la municipalité n’est pas simple et doit être mise en œuvre avec précaution.
Si l’on peut concevoir la nécessité d’une telle démarche au lendemain de la tragédie du 13 novembre, il importe de maintenir le dialogue avec la communauté musulmane constituée de citoyens à part entière.
Nous ne pouvons cautionner la vision réductrice et sécuritaire du Vivre Ensemble portée lors de ses vœux par M. le Maire, en continuité des idées relayées dans le dernier bulletin municipal. En effet, M. Bastiani a déclaré que « suite aux évènements tragiques de 2015, la tolérance doit trouver des limites faute de quoi elle se transforme en faiblesse. Alertons chaque fois que cela est nécessaire les forces de l’ordre sur les comportements suspects ».
Il aurait dû évoquer la rencontre des communautés religieuses représentées à Auterive, autour d’un repas, en mai 2015 au Belvédère, belle initiative fondée sur la notion du Vivre Ensemble et du partage à laquelle M. le Maire et son adjointe à l’action sociale ont participé.