L’Auterivain, dans sa page n°16, nous annonce que les caméras ont pris place en ville dans le cadre de la vidéo-protection, c’est à dire un accès possible aux images pour la gendarmerie après dépôt de plainte.
Que l’on soit pour ou contre les caméras, le fait de ne pouvoir visionner les images que dans le cadre d’une plainte est un garde-fou. Et d’ailleurs, dans ce même article, Mr le Maire se félicite que le choix de la vidéo-protection (qui encadre l’accès aux images) a permis de rendre ce projet acceptable par tous.
Mais voilà que dans l’édito du même magazine, Mr le Maire annonce le développement non pas de la vidéo-protection mais de la vidéosurveillance, à savoir un système avec des opérateurs visionnant en temps réel les images, pour quel usage?
Que l’on soit pour ou contre les caméras, on ne peut qu’être inquiet pour les libertés individuelles du développement d’un système de vidéosurveillance permanente, d’autant plus que la nécessité d’opérateurs derrière les caméras n’est pas vraiment compatible avec les annonces sur la réduction du budget…